De la vie je ne prends Que la dolce vita c’est tout M’en voulez-vous ? De l’amour je n’attends Qu’une main sans la bague au doigt Comprenez-vous Ouh, oh…
Des garçons je ne prends Que les plumes d’indiens, c’est tout M’en voulez-vous ? Des empereurs de Rome Les lauriers et le vin, pas l’or Ni les bijoux Ouh, oh…
De mon enfance Je n’ai gardé dans mon cœur Que l’insouciance De ses crayons de couleur Ca me suffit Pour dessiner qui je suis Ca me suffit Pour m’inventer d’autres vies
Refrain 1
De mes histoires Je n’ai pris que le meilleur Les mots d’un soir Les promesses des voyageurs Ca me suffit Pour decider qui je suis Ca me suffit Pour m’inventer d’autres vies
Du marin je ne prends Que les retours pas les adieux M’en voulez-vous Des milles et une nuit Celles où près d’un cracheur de feu J’ai rendez-vous Ouh , oh…
Refrain 1
Jeunesse affamée
Jeunesse affamée de demain, Les slogans rusés te promettent un destin, Aiguisent ton appétit de succès, de lumière, En te gavant d’images, d’effigies éphémères.
Aveuglé sans merci, séduit pour le profit, Plus rien ne divertit ton regard ébloui.
Jeunesse affamée de demain, Les modèles d’actualité t’aguichent du haut des affiches, Leurs appâts, leurs apparences, passent pour de nouveaux repères, Mais dessous l’enrobage se cache un goût amer.
A mesure que tu avances, ils te relancent, Attisé par les tendances qui font audience, Déjà tu mords à l’hameçon, A mesure que tu dépenses, Au gré des mouvances flambe l’addition.
Aveuglé sans merci, séduit pour le profit, Plus rien ne divertit ton regard ébloui.
Jeunesse affamée de demain, Au travers des marques, des codes et des langages, Ton identité s’efface, pour n’être plus qu’un calque, N’être plus qu’un mirage, sur lequel on prospère.
Aveuglé sans merci, séduit pour le profit, Plus rien ne divertit, ton regard ébloui. |